Je ne sais pas pour vous mais cet été est super bizarre. J’aimerai bien vous dire que les choses sont plus faciles par ici (en Suisse). C’est pas le cas. Le printemps a bien commencé, un temps parfait, une planification du jardin top et des plantons magnifiques, une terrasse digne d’une jungle.
Et puis, il y a eu un changement. La météo s’est détraquée. On a eu moins de 2 semaines de beau temps et franchement on a eu presque froid ; j’aurai aimé pouvoir envoyer la pluie et le froid sur les zones qui en avait plus que besoin. J’ai mal réagi à la seconde injection pour le vaccin du coronavirus ; Il m’a fallut presque un mois pour me remettre correctement sur pied. Pour la première fois, j’ai eu un accident de voiture (juste de la tôle froissée, mais quand même), une tempête a détruit pas mal de pots et de plantes. Bref, c’est pas top. Heureusement que certaines choses sont plus ou moins constantes.
Caramel va bien et boulotte tout ce qu’il peut sur la terrasse. Plus trace de problèmes de rein et il subit fréquemment des contrôles.
La saison des lys a été courte, et bien souvent les pauvres ont ployés sous la pluie. Je n’ai pas pu vraiment profiter des soirées à l’extérieur et de leur parfums. Les petits auxiliaires étaient de retour et dés l’arrivée des larves de coccinelles, plus de soucis de pucerons.
Les récoltes sur la terrasse sont à l’image de ce qui se passe dans le jardin, pas grand chose et beaucoup de plantes qui pourrissent. Quelques baies d’amelanchier et une ou 2 fraises. Je ne vais même pas parler des framboisiers ou des raisinets blancs.
Il y a eu des bouquets de fleurs (indispensable avec ce temps pourris), des floraisons inédites comme cette sanseveria. A ma grande surprise, les fleurs sont parfumées la nuit. Je ne sais pas ce que j’ai fait pour qu’elle fleurisse. Mais bon, je prends volontiers.
Les semaines qui suivent se profilent un peu mieux. J’ai enfin l’impression de sortir la tête de l’eau. Je croise les doigts pour que ce soit la même chose pour tout le monde.
A garden in the twilight zone 