jour 2 du déconfinement

Enfin il pleut après un mois sans une goutte. Le pollen est enfin retombé et c’est un bienfait pour nous autres allergiques. J’ai profité de ce week end ensoleillé pour transplanter les dahlias qui étaient en forçage dans la chambre. Les citronniers sont tous sortis, tout comme le gingembre. Mes petits assistants ont grattouillés dans tous les pots accessibles et on mis de la terre partout (la photo c’est après nettoyage du sol et des pattes.)

Pour le gingembre pas besoin de courir dans une jardinerie. On a tous laissé trainer dans le bac du réfrigérateur du gingembre ou du curcuma provenant du supermarché. Il vaut mieux privilégier du bio. Généralement il fini par produire des nouvelles pousses comme celle de la photo. Là, il suffit de couper 1 cm avant la pousse dans la vieille racine et de le planter dans un pot avec suffisamment d’espace (sinon la racine ne se développera pas). En quelques semaines, le gingembre sortira des tiges avec des feuilles. Il se récolte en automne, un vrai délice. Et si on a beaucoup de chance, il fleuri et les fleurs sont une vrai délicatesse.

Les iris plantés l’automne dernier sont en fleurs. Ils durent moins d’une semaine mais la couleur est spectaculaire. Elle passe d’un beau brun châtaigne à un pourpre foncé.

Lorsque la floraison sera terminée, je transplanterai les muscaris et les iris au jardin pour en profiter l’an prochain.

La salade à tondre a été, cette année, une catastrophe. Les pucerons l’ont choisie comme base opérationnelle. Résultat, ils se sont répandu partout et j’ai dû traiter au savon noir. Une micro récolte de quelques feuilles de moutarde rouge, le reste provient du bac de la rucola.

 

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Des promesses

En quelques jours, la terrasse est devenue un océan de verdure. Les feuilles sont sorties et grandissent. Les petits fruitiers fleurissent et sont colonisés par des petites abeilles solitaires. Je sais bien que le nombre de fleurs n’est pas indicatif de la production de petits fruits mais chaque arbuste est couvert de fleurs.

Maintenant, il va falloir être vigilant avec l’arrosage et la fertilisation. Car oui, les plantes en pot sur une terrasse ou un balcon ont besoin d’engrais pour pouvoir se développer correctement. Je donne à tous les pots (fleurs comprises) un engrais utilisable en agriculture bio. Arrosage une fois par semaine avec l’engrais dilué à 50% de la dose recommandée. Cette technique marche bien depuis quelques années et donne de bons résultats.

Faites bien attention quand vous choisissez un engrais. Il faut lire l’étiquette de A à Z. Parfois il faut attendre quelque temps après l’arrosage pour consommer les fruits ou légumes. Ces engrais la, je les proscris. Si une fraise est mure 2 jours après l’arrosage, je veux pouvoir la manger. Certains engrais ne sont pas non plus sympa pour nos animaux domestiques. Avec 2 lapins, il faut faire attention.

L’utilisation d’engrais n’a pas sauvé certaines de mes pensées. Il ne me reste que 3 pots de pensées décents. L’automne dernier j’en ai planté un bon nombre mais dés que le printemps est arrivé, tous les plants de l’automne ont dépéri. Ceux qui restent ont été planté en tout début de cette année. Le seul rescapé, c’est cet ajuga que j’avais choisi pour son feuillage pourpre.

Je vais lui donner un pot plus grand dans quelques temps. Histoire qu’il puisse mieux se développer.

Et puis juste pour le plaisir, la première sortie sur la terrasse de Timide. Ce petit loulou est super craintif et n’a jamais suivi Caramel à l’extérieur. Cette fois c’est fait et ça me rassure. Il se sent chez lui.

 

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la fin? peut être???

Voila, nos sept sages ont décidé que le confinement serait partiellement levé à partir du 27 avril et s’étalerait sur 3 étapes. D’un côté, je suis soulagée d’avoir cette lueur d’espoir et d’un autre côté, je me dis que c’est trop tôt. Bien sur, tout est encore conditionnel. Si la courbe des contaminations remonte, adieu le déconfinement.

Maman m’a gentiment dit « et bien on n’aurait pas eu besoin de faire nos propres plantons. ». J’ai bien réfléchi et je lui ai répondu que faire ces plantons m’avait occupé et en plus m’avait donné l’illusion de faire quelque chose d’utile. Je crois qu’on a besoin de se sentir utile surtout dans cette période. Alors pas question de renoncer à mes plantons « homemade ». Hier les tomates on rejoint des petits pots en papier journal. Pourquoi du papier journal? Tout simplement parce que je n’avais pas assez de pots plastiques pour la totalité des plantons. un petit tuto sur youtube et voila.

les tiges sont délicates, il faut donc faire attention de ne pas les pincer. Le meilleur moyen, c’est une fourchette pour sortir une toute petite motte avec les racines et on tient la plante par une feuille. Il ne faut pas hésiter à faire un trou profond et à bien recouvrir une partie de la tige. Attention, on ne tasse pas. on remet la terre délicatement autour et le tassement se fait à l’arrosage. Si tout va bien dans quelques semaines, ces plantons vont rejoindre le jardin. Ce weekend, c’est semis de courgette, concombre sous voile de forçage.

Et comme il ne faut pas se laisser aller, un petit peu de cuisine saine et sympa pour se récompenser: une salade chaude d’asperges avec des petites herbes de la terrasse (rucola, pimprenelle, thym citron, feuille de moutarde rouge, marjolaine), un champignon, de l’oignon frais, du vinaigre de sureau maison et 2 mini tomes poellées.

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Les premières récoltes

Le printemps est bien là et c’est agréable. Une véritable parenthèse à notre situation de crise.

J’ai pu faire les premières récoltes de la saison, des fleurs de pissenlit pour faire de la gelée et des fleurs de laurier sauce mâle pour le vinaigre et la limonade.

La gelée de pissenlit prends pas mal de temps. Il faut en effet retirer toutes les parties vertes de la fleur. Ces parties sont amers et gacheraient tout ce travail. La recette est dans ce post de l’an passé. Pour la limonade et le vinaigre c’est par ici. Dans les 2 cas, il ne faut pas laver les fleurs sinon on perd tout le pollen et c’est justement ce qu’on cherche à garder. Pour le ramassage, il faut faire attention à ne pas ramasser dans une zone de bord de route ou alors ou les chiens font leurs besoins.

Pour finir une petite floraison dans le salon. Le melocactus est de nouveau en fleurs. Dans quelques semaines, des petits fruits roses vont sortir. Ces petits fruits sont comestibles, légèrement acidulés. J’espère que le confinement sera terminé et que ma nièce qui les adore pourra à nouveau me rendre visite.

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Contrôleur des travaux finis

J’ai beaucoup de chance de vivre avec 2 lapins. Chaque jour, c’est des câlins, des moments de rire et parfois des grosses bêtises. Heureusement, les magasins de nourriture pour animaux sont toujours ouverts. Et puis, il y a le jardin avec les dents de lion, les graminées.

J’ai lu que notre présence en continu, alors que d’habitude on les laisse tranquilles, pouvaient les stresser.  Mes 2 loulous ont leur attitudes normales et c’est rassurant. Ce matin alors que j’arrosais les semis sur la terrasse, Caramel a fait son petit tour d’inspection et s’est glissé dans tous les petits espaces accessibles. Il a même fait un tour dans le bac de salade à tondre (grosse grosse bêtise).

Il a fini par manger une fleur de pâquerette et est rentré faire la sieste.

 

 

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semaine 4

Nous attaquons la 4e semaine de confinement. Je dois avouer que si la nature ne poursuivait pas son avancée vers le printemps, je ne me rendrais pas compte du temps qui passe. J’ai parfois la sensation que je vis entre parenthèse cette période. Le travail n’est plus là pour rythmer les jours. J’essaie de tenir un rythme de vie le plus régulier possible mais parfois, j’aimerai succomber à l’appel de la sieste. Et puis, il y a les journaux papiers, radio et télévisé qui font le compte des morts et c’est effrayant. Toutes mes pensées vont aux malades et à leur familles.  J’ai donc décidé cette semaine de faire l’impasse sur les mauvaises nouvelles. Je vais laisser la nature me guider.

Pour commencer, j’ai reçu mes graines et les tomates pointent déjà le bout de leur nez. Pour les courgettes et les concombres, je vais attendre et semer en pleine terre.

La germination n’est pas l’étape la plus pénible. C’est l’étape intermédiaire de pousse et de repiquage qui est la plus difficile pour moi. Soit j’arrose trop, soit pas assez. Le planton n’a pas assez de lumière et devient géant avec une tige minuscule. On croise les doigts, cette fois-ci je vais y arriver.

Sur la terrasse, la roquette est en bonne voie. J’ai semé de la roquette annuelle et de la roquette sauvage rouge. Normalement dans quelques semaines, elle devrait déjà relever mes salades et autres plats de crudités.

Dans la serre, il y a aussi des pousses. Le cattleya tigrina a sorti sa pousse annuelle constellée de gouttelettes sucrées.

Une autre pousse que j’attendais avec impatience, c’est celle du cattleya rubra x sib. Ses fleurs sont d’un rose pale parfait (la couleur sur la photo n’est pas vraiment réelle). Mais il faudra être encore très patiente pour voir ces fleurs.

Comment évoluent vos plantations? Le jardin vous aide-il à surmonter cette crise?

Prenez soin de vous et rester chez vous au maximum.

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un bouquet de printemps

Hier en allant contrôler mes citronniers, j’ai assisté à un spectacle qui m’a fait bien rire. Ma fenêtre de toit donne directement chez mon voisin. Mon voisin est gentil mais, parfois, il a des idées un peu saugrenues. Il est fan du nettoyeur haute pression avec un nom commençant par K.  Et bien hier, il a eu l’idée de nettoyer, non pas les dalles du jardin ou sa voiture, non, il a nettoyé le tronc de son cerisier qui était couvert de mousse. Donc voila, j’ai eu droit à ma tranche de rire hier; il parait que c’est bon pour la santé.

J’ai aussi décidé de ramener le printemps à l’intérieur de la maison. Heureusement que j’ai un jardin. C’est là que je me rends compte à quel point je suis privilégiée. Les premières tulipes, quelques jacinthes, de la spirée, des renoncules, des roses de noël et des fleurs de laurelles.

J’ai une pensée toute particulière pour ma fleuriste. Elle a dû fermer à cause de ce satané virus. Ce bouquet, il est pour elle.

Et surtout, surtout, ne sortez pas. Ne vous attrouper pas au bord du lac ou dans les parcs. Ce n’est pas parce qu’il fait beau qu’il faut sortir;  ouvrez les fenêtres, prenez un apéro solitaire sur le balcon. Plus on sera discipliné, moins ce fichu confinement durera.

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