Progrès et compromis

Malgré la pluie et le vent, je suis sortie au jardin pour voir les progrès de mes semis. J’ai découvert des petits trous sur les épinards et les feuilles des fèves. C’est encore une fois les limaces. C’est une chose que je n’avais pas forcement pris en compte lorsque les bacs ont été mis en place. Normalement le hérisson fait son travail et boulotte toutes les limaces. L’ajout de terre et de compost « étranger » y est aussi pour quelque chose. Je me suis donc résolue à utiliser de l’anti-limace. J’aime pas ça du tout mais bon, c’est ça ou plus de légumes. Aucun risque que le hérisson grimpe dans les bacs et mange les granulés donc je suis un peu moins embêtée par ce compromis.

Dans la serre extérieure, les premières fleurs sont sorties. Donc un bon pas vers les plantations de l’été. Pour les tomates et les autres légumes, je vais attendre encore un peu car mes petites serres extérieures ne sont pas chauffées. Les graines ne feraient que pourrir. Pour ceux qui se demanderaient, les bacs plastiques, sont des bacs qu’ont a gardé avec maman pour je ne sais quelles raisons et ce pendant des années. J’étais super contente de les retrouver sur une étagère à la cave quand j’ai commencé mes semis l’an passé.

Sur la terrasse, tous les lys plantés à l’automne ou déjà en place sont sortis. Ceux de ce printemps sont encore sous terre. Et grande surprise, les nerrines que j’ai plantées l’an dernier ont survécu à l’hiver. L’an dernier pas de fleurs; mais je croise les doigts, cette années j’aurai des fleurs et que ça ne fera pas comme les alliums que j’ai planté il y a plusieurs années et qui n’ont jamais fleuris. J’ai quand même tenté d’en replanter. Cette fois, il y aura des fleurs.

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La fleur qui m’a le plus surprise, c’est une fritillaire. J’ai racheté à l’automne un paquet de bulbes de fritillaires meleagris foncées. Dans ce paquet, il y a eu probablement un mélange. Cela fait longtemps que je cherchais cette couleur. C’est ma star du moment sur la terrasse.

L’autre star est dans la serre et c’est ce phalaenopsis Hatuyuki. La hampe florale est énorme et les fleurs sans défaut. Il est cultivé en sphaigne et suspendu. Il fleurit entre 2 et 3 fois par an. Il n’est pas parfumé. Mais vu la beauté des fleurs, il a sa place dans ma petite collection.

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Semaine de neige

Au début de la semaine, j’ai eu droit à des fleurs de givre sur velux de la chambre.

C’était un présage de ce qui allait nous tomber dessus. On a eu 2 épisodes de neige, ce qui n’est plus très courant par ici. La terrasse qui est normalement brune, ponctuée par le squelette des graminées et des lys, est blanche. Les oiseaux règnent à nouveaux sur ce petit domaine. Caramel veut sortir et se plante devant la fenêtre de la terrasse.

Tout semble endormi et moi, je rêve assise dans la serre à ce à quoi la terrasse ressemblera ce printemps, cet été. Je rêve de massif de capucines, de lys parfumés, de fraises des bois et pour les choses un peu moins courantes, j’ai trouvé ce livre là:

Des belles photos, des textes clairs avec des explications pour cultiver les plantes présentées. Des conseils pour consommer les fruits et les légumes. J’adore.

En prévision d’un reconfinement ce printemps, j’avais trouvé quelques graines des plantes présentées dans ce livre dans les jardineries de la région. Mais quand j’ai voulu des épinards fraises ou des radis serpents, j’ai eu droit à des regards incrédules. Et puis, j’ai reçu un catalogue de graines de chez Zollinger bio. Un vrai catalogue, papier, bien fait avec de belles photos. Miracle, la majorité de ce que je cherchais y est. J’en ai profité pour refaire le stock de graines de fleurs.

En attendant le printemps et les premiers travaux dans le jardin et sur la terrasse, je vais continuer à rêver. ça aidera à passer le temps et ce nouveau semi-reconfinement.

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Parlons matériel…

Aujourd’hui, je vais jouer à l’obsédée de l’organisation et du stock.

Quand on parle d’orchidées, on parle de fleurs, de racines, de feuilles, de conditions de culture, etc. Pourtant il y a un sujet qu’on  n’aborde pas forcément; il s’agit du matériel nécessaire à cette culture.

J’en entends déjà qui ricanent… Pourtant, c’est un point important. Qui ne s’est pas déjà retrouvé à vouloir rempoter ou monter une plante le dimanche et s’est rendu compte qu’il manquait le pot ou le support. ( On ne rit pas, ça m’est arrivé ce week end. Pas de fil de fer pour suspendre une montée!!!)

Ce petit billet est donc plus un petit récapitulatif pour éviter les bidouillages de dernière seconde.

En premier, Il faut des pots, une petite sélection de taille (du plus petit au plus grand). Pas besoin d’avoir toutes les tailles en 36 exemplaires, 1 ou 2 suffiront. On rachètera le nombre approprié lors des « campagnes de rempotage » annuelles.

une petite réserve de substrat (écorce de pin, sphaignes, billes d’argiles…). C’est toujours pratique en cas de rempotage d’urgence.

Des tuteurs et du fil pour attacher les hampes.

De l’insecticide et de l’anti-acarien en spray. Parce que, franchement, je préfère traiter une plante que de perdre la moitié de ma collection.

Pour les montées, il faut également pas mal de chose. En premier, des supports (bois flotté, écorce de pin en grand morceaux, liège, écorce de noix de coco… ) qui seront adapté en fonction des plantes qu’ils accueilleront.

Du fil de fer pour suspendre le support et bien sur, une pince coupante.

Du fil élastique (le tout fin utilisé en couture) pour attacher les orchidées sur le support. Je préfère ce fil aux petites bandes élastiques coupées dans des vieux collants.

Des étiquettes. Et oui, on n’a pas tous des mémoires d’éléphants et un nom est très vite oublié.

Un pulvérisateur à pression. Le petit gicleur c’est bien quand on a 1 ou 2 montées. Quand on en a plus, le pulvérisateur c’est plus facile.

Un filtre (genre Brita). Dans une zone aussi calcaire que celle ou je vis, il vaux mieux filtrer l’eau.

Ma liste ne s’arrête pas là… elle est bien plus conséquente. Mais ce matériel, c’est pour moi le minimum.

Si vous avez des suggestions ou qu’il manque quelque chose de vital, n’hésitez pas.

Et comme petit avant-goût des floraisons de phalaenopsis de ce début d’année, voila une vue d’une partie de la véranda. En vrac on a, phalaenopsis amabilis, schilleriana, divers hybrides et le dendrobium senile

 

 

 

 

 

 

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De retour…

Je suis finalement de retour! Reprendre le travail n’est pas forcément la chose la plus agréable quand on a passé 2 semaines à profiter de la vie et de tout ses bons côtés.

Beaucoup de choses se sont enchainées dans mon petit coin de jardin. Le jardin s’est également étendu lors de ma petite visite chez 2 producteurs en suisse allemande. Je vous en parlerai dans un prochain billet.

L’expérience des orchidées montées à l’extérieur avec une exposition plein sud n’est pas forcément une réussite malgré mon système de réserve d’eau. Le manque d’humidité ambiante a provoqué certains dégâts sur certains dendrobiums et j’ai dû me résoudre à prendre certaines mesures. La première de ces mesures a été de renoncer à les mettre à l’extérieur. La seconde mesure est un peu plus encombrante et se résume en un mot: serre.

Depuis, les petites vont mieux. Plus aucuns signe de stresse hydrique et certaines, tel mon dendrobium linguiforme, ont décidé de se mettre à faire des racines.

Pour « fêter » mon retour, j’ai également créé une page spéciale présentant la liste de mes orchidées parfumées . Cette liste est loin d’être complète! Et comme je ne possède pas un « nez », les descriptions des parfums sont parfois assez succinctes. Si vous avez des remarques n’hésitez pas.

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